Allons à Giverny, Chez le vieux père Monet, En son jardin béni Des peintres passionnés.
C’est le jardin d’éden La beauté s’y promène. Empruntons de somptueux dédales Jonchés de délicats pétales.
hasardons nous dans le labyrinthe Exhibant mille fleurs peintes.
En cette enclave allons, Au cœur de ce vallon, Où l’Epte se glisse Entre épilobes mauves Et les gracieux iris.
Sachons baisser les yeux Aux reflets merveilleux Découvrir un décor Que les quidams ignorent.
Sous le superficiel Se cache un gai soleil. Au plus profond de l’eau Volent des arabesques d’oiseaux, Sans patte et sans bec, Pour ne pas rayer la photo.
Des tableaux libérés du verni Le temps arrête sur la toile sa folie Et berce infiniment la beauté De mille souvenirs enfouis.
Enivrés de parfums, de couleurs, Abandonnons nous, au plaisir céleste. Sur un banc d’une petite sieste. Et feignons le parfait bonheur Car du départ sonnera l’heure Où il faudra traverser l’Eure, Et quitter cet endroit délicieux Qui nous aura fait toucher de tous nos sens l’ivresse des c