Le poète poursuit sa coupable entreprise ! De mettre de l’amour, de la joie, du rêve Dans les cœurs, dans les esprits. Il a de colères et des réactions paisibles, Sa liberté reste insoumise. Il convie les oiseaux, les nuages, les idiots du village. Tous ses amis sédentaires ou de passage A des promenades champêtres, Sous les chênes, sous les hêtres. Et tous s’arrêtent sur la berge des étangs A contempler les ridules courant Comme des doigts sur un piano géant. Et la cerise sur le gâteau de sa généreuse entreprise Est sa devise Vivons : libres, mains, cœurs ouverts et sereins. Puisque la vie n’est qu’une brève balade Sur un chemin de sable et d’aiguilles de pins.