Quand Baptiste rit, Sans retenue. Aux éclats d’un rire cristallin. Il joint son hymne de joie. Aux chants des fontaines, Gargouillis d’eau sur des cailloux. Aux merles, aux pinsons, Ravis de vivre de vibrer Avec la nature à l’unisson.
Aux fleurs qui s’épanouissent, Sans voir les poisons. A la mer qui joue, Sans voir la pollution. Aux faons, aux jeannots lapins, Jouant et sautant dans le thym, Sans crainte des chasseurs malsains. Il rit Comme une aube printanière, Ignorante d’hier, Surgissant dans la lumière D’un jour nouveau.
les petits enfants rient, A gorge déployée, Candide et insouciants. Ils évoquent les anges Tendres créatures de fiction. Les adultes sourient, Incapables de s’abandonner, De rires désabusés.
Il accompagne La nature qui exulte, Bergère musicienne jouant de la flute. Les aiguilles de pin crépitant au soleil qui les baignent. Les bruissements de la ruche. Le vent sifflant en basse continue. Les cris de joie de la cour d’école, Des petits braillant leur innocence.
Petit bonhomme Sur le marche - pied de la vie C’est le bing bang dans mon univers Lorsque BAPTISTE rit Sans retenue.