Un petit poème, En manque de rimes, En manque de pieds, Sur un cahier d’écolier, Attend avec résignation, Que mon imagination, Avec compassion, Reprenne son vagabondage, Pour faire vivre la page, Des sentiments exprimés Qui prennent pieds dans le bonheur.
Un poème en gestation, C’est la graine,promesse de floraison. L’esquisse qui deviendra tableau. Un copain évoluant vers un ami ! La planche qui composera le bateau.
Un poème en construction Qui s’érige s’éléve et s’exprime Chassant loin la déprime C’est un être qui vit Petit bonhomme Prenant part à la vie.
Le cahier que l’on ouvre, Lorsque ça ne va pas fort, Les mots que l’on redécouvre. La musique qui attend et qui dort. Le terme qui trouve aussitôt sa place. Dans l’ouvrage, la pierre Qui devient clé de voute.
Un début de poème, Que l’on porte, au chaud, dans son cœur. Qu’on oublie, qu’on chérit, Qui vous interpelle, Les jours de peine, Les soirs de mélancolie, Quand on dit maman !
Un brin de poème Qui dit la joie Qui dit la peine Qu’on emmène avec soi, Dans la rue , dans les bois. Comme on tient par la main Un enfant joyeux. Sa présence est un gage De petit bonheur bien sage, Que l’on sent très proche Caché dans la poche.
Un petit poème, En manque de rimes, En manque de pieds,