La brume occulte les bois des crêtes, L'averse fabrique moisissure et boue, Les arbres nus tout mouillés font la moue. Vers leurs abris se sauvent les bêtes.
Les troncs faibles souffrent de polypores, Les champignons envahissent tout Mais nourrissent des écureuils roux. Loups et corbeaux guettent toute mort.
Sa nuisette toute trempée à la peau lui colle. Les feuilles mortes s'incrustent sur tout son corps. La fée Automne veut plus de tempête encore. Cheveux défaits, elle rit, joyeuse comme une folle !
Car ce dépérissement précède Une fin qui pour du neuf fait la place : Un beau printemps naîtra après les glaces. A morte-saison, reverdie succède !