Telle la fleur à peine éclose D'une rose Qui déjà dans mon coeur s'impose Tu es Telle la paille rougie Du maïs Du pays Ta chevelure me paraît Tel le pain De bon matin Qu'on dévore avec faim Des yeux Et puis,et puis Puiser à sa source Ton huile A la rigueur de mon coude Dans la verdure de tes yeux Me perdre Et me retrouver Epuisé Aux sommets des collines jumelles Pente douce Dans la fraicheur du petit matin Ma bouche Boira le miel Et mon coeur te chantera belle