Viens, allons au jardin Avant que les roses ne pleurent.
Notre vieille demeure Est bien triste ce matin Dire qu'ils sont repartis, ces gamins Qui ravissaient nos âmes A leurs cris, emportant rires et larmes En tempête de vie Comme un reflux de vacarme.
Cette maison trop grande Silencieuse (horriblement) Est redevenue une île Perdue, battue aux vents Prise par le froid du cœur.
Nous partirons demain !
Vite ! allons au jardin Soudain j'ai peur Que les roses ne meurent.