L'Emir a dû quitter ses guerriers ses déserts Pour l'exil en France et une prison dorée Sans gémir sur le sable futile adoré D'un dieu en latence qui maintenant ne sert ;
Abd-elKader n'est plus qu'un otage-prisonnier D'un pays sans servage qu'il ne peut nier Délaissant son fils au drapeau tricolore Pour la paix amère qui n'est pas encore.
L'Arabe apprend par lecture et méditation Plus que nécessaire pour la conversation. Sa dépouille sera ramenée pieds devant Là-bas sur sa terre rouille en bon fils du vent;