Irai-je revoir les chênes géants Qui, ombrageux, méprisaient mes sept ans Peureux, chaque jour et par tous les temps ? Ô Communale aux parfums envoûtants !
Reverrai-je ces chênes pas-si-grands Qui, toujours plus vieux, moquent, craquants, Grincheux, soupirent leur amour d'antan : La forêt vestale au jour renaissant.
Oui, j'aimerais que dansent des enfants En cris joyeux et couronnes de glands Autour, ivres, libres, insouciants : Lien fatal entre nains et géants