Arrivée Lisbonne : attention , saudade ! Même les bonnes ont cet air de mélancolie Rêveuse perdue en sourire maussade Qui traverse tôt le Tage au sauté du lit ;
Pont Vasco de Gama enjambe ce fleuve Où viennent ensemble cargos qui s'abreuvent Pour joindre là les deux moitiés de la cité Aux collines dominantes précipitées ;
Parmi les ruelles, on dit que se mélangent Ici foule et odeurs aux relents étranges Pour un lascif abandon doux et langoureux Qui oublie tout du temps mais pas les amoureux.