Renaissons sur le sable où nous étions heureux, En marée haute emportant les amoureux ; Gare aux vagues aimables, aux baisers, aux creux : Il viendra bien le jour où nous serons fin vieux. Sue ce même tapis, là, d'autres prétentieux Bâtifoleront en vain, nus, vers d'autres cieux Où se perdent les cris de goélands fielleux ; Un orage viendra, soudainement furieux, Rasant encore l'écume verte au front fiévreux. Y'a qu'à attendre, laisser faire. Oui, c'est mieux.