Jeunesse insouciante tu es à jamais perdu Tu as Fait place à cette langueur monotone En vain au fond du sablier tu t'es rendu. Les mains en l'air tu es foutu mon Al Capone.
Sur l'Arno était né la bande de damnée. Jadis enivré par le vin, venin perfide Malgré la dégénérescence programmée C'était une extase de plonger dans ce vide.
Lié par le paque ou le cinquante et un Un soir d'orgie et de claques infantilisantes. Nous avons inventé cette fête du vin. Buvant, dansant sur la musique assourdissante.
Assis devant l'âtre, mon âme reposée Cherche cette sobriété pour me survivre Je repense à nous Rimbaud et notre rosée Nous étions vrais; rois,digne, insolant et ivres.
Contemplons à jamais l’œuvre de nos vingt ans ! Avec dans nos cœurs cette montagne sacrée, Qu'il faut préserver et chérir bien plus qu'avant. Si des tempêtes menacent de nous massacrer. L'amitié enraciné vaincra de tous les vents.
Si pour ma part l'alcool est une ancienne histoire Derrière ses maux autant meurtris que chéris Je voulais rendre gloire à notre saint Pinard Je trinque aux soiffards du Mans à Pondichéry.