L'Ombre de nos matins, avec une adresse perfide, Gagne sans pitié notre planète, telle une armée de milice Avec son air vainqueur, notre aura s’envole et s’éclipse
Assoiffé de verdure, je pleure de voir nos cœurs glacés Se tait peu à peu le chant des montagnes à peine enneigées L’Ombre gagne, nous frappe, des ra et des fla
La nature est en berne, est-ce la fin de mon Karma L’Ombre est-elle juste le mirage de ma douce folie Le poison insipide qui embrasse mes nuits
Alors j’implore les Dieux, comme les Mayas Sur le seuil du pavillon du phénix bleu Bleu comme la terre, bleu comme les Cieux
J’en appelle aussi à l’âme égarée des poètes A leurs plumes, à leurs tendres cigarettes Dans le jardin des mystères, pour un ultime combat