Dans ma maison de rêve, Au bout de la grève, Le jour qui se lève M’apporte une trêve. A l’heure où les oiseaux, Par monts et par vaux, Lancent leurs trilles Mon âme se délite. Mes yeux gonflés Des larmes versées Ne voient plus les beautés Par toi montrées. Par quel tour de sorcellerie Le soleil qui d’habitude brille A disparu de l’horizon? J’ai comme l’impression Que jamais plus il ne reviendra. Qui me le rendra ? Par quel tour de passe-passe Dans les nuages qui passent Ais-je pu voir le bonheur Chevaucher les heures? J’étais heureuse alors Dans ce même décor. Aujourd’hui qu’avec moi le ciel pleure, J’ai peur. Les souvenirs accumulés, De deuil se sont habillés. Je vais retrouver ma solitude, Prélude à la décrépitude.