Face au monde, Face à l’arène …
Seul au milieu de l’arène,
Cœur qui dance pour sa reine,
Je serai le gladiateur,
Seul au milieu des horreurs.
Meurent, et renaissent
Ces générations d’erreurs,
Ces immondes nous rabaissent,
Seul au milieu des sans cœur.
Bandes de détraqués,
Êtres sans buts, vies brisées,
Victimes de l’impossible,
Seul au milieu des insensibles.
Mes rêves enlevés,
Kidnappeurs sans âme,
Ombres évadées,
Seul au milieu des flammes.
Fourbes humains,
Corps malsains,
Putride pollution,
Seul au milieu des pions.
Sur le grand échiquier
Je perds la reine,
Carcasse ensanglantée,
Seul au milieu de ma peine.
Je t’emmène là haut,
Ils te tirent en bas,
Je me noie dans leurs bras,
Seul au milieu des maux.
Ils sont innommables,
Innombrables et sembles,
Moutons sans pitié, me repoussent,
Seul au milieu de tous.
Misérable monde,
Inconscientes sont les ondes,
Déchirés sont les drapeaux,
Seul au milieu des lambeaux.
Choses de chair,
De sang et de fer,
Esclaves de la peine,
Seul au milieu de l’arène.
Tu te tiens là
Pourtant ailleurs
Rien ne nous arrêtera
Au delà des malheurs…
