Vos
poèmes

Leurs cœurs vides, plein d’échos,
Leurs lèvres trop vives qui
Crachent leurs maux
Dans l’harmonie extravertie.

Cette voie inonde mes yeux,
Cette fin révulse mon être,
La mort peut elle naître ?
Peut on un jour dire « à nous deux » ?

La route est lasse,
Ensevelie
Sous la crasse,
A jamais finie.

La voie s’est tue,
La société c’est le vice !
Moi, j’en veux plus !
Oui, toujours le mal se hisse !

Dépendants à la consommation,
Le travail-capital c’est la rançon
De la liberté étranglée !
Tous des capitaux prisonniers !

Tandis que mon esprit
S’en va chercher d’autres cieux,
Je trouve la Lune, l’unique vœu,
Contre l’ennemi qui nous poursuis.

Pour atteindre le sentier caché,
Pour trouver,
Au fond de moi,
Une paix au sein du désarroi.