C'est un trou sans verdure où pleure un mimosa Délaissant tristement les pierres du midi Brûlant; où le chemin, de cailloux sans carat, Meurt; c'est une montagne qui quitte la vie.
Un renard pleutre, gueule en rage, cœur véreux, Et les pattes rouges sur le sec terrain noir, Court; il arrête ses enjambées, loin du feu, Caché dans un sous-bois, où s'éclaire le soir.
Les yeux portés au ciel, il rit. Glapissant comme Glapirait un animal fou, il prie les hommes: Altesses, couvent-le fraîchement: il a chaud.
Les relents de carbone sèche son museau: Il se couche d'un trait, un pleur comme seule eau Docile. Il a deux brins rouges au gris manteau.