Attention Ami, je vois du sang dans ton cœur. Prends garde, il peut saliver de tes yeux clairs, Serpenter dans le creux de tes mains, et malheur A toi, s'il te supplie de rencontrer ses frères.
Il faut qu'il soit aéré. Sous la charpente, Je veillerai à y glisser quelques soufflets. D'humbles contre-fiches fixées aux charmantes Poutres donneront l'effet d'un toit raisonné.
Je vais t'aider, Ami, à calfeutrer ton âme. Il manque ici... et là! des tréteaux de bonté, Posons des croisées de sourire, chères à madame, Une chambre gaie, des persiennes éclairées.
Ouvrons la cave. Sa température suffit A rafraîchir tout douloureux bouillonnement. Vérifies les tonneaux et la tuyauterie. Il faut qu'elle soit pure. On essaye maintenant.
Actionnes le palais, que j'entende ta voix. Donnes à tes mots, un sang chaud. Ajoutes-y un... Voyons... un teint de folie. Laisses la pensée Pour les écrits. Je veux que tu es l'air d'un roi Couvert de poésie, contemplant dans ses mains Parfumées d'églantines, un marc de baisers.