Depuis Alexandrie où naît sa destinée Jusqu’à Nice ou advint le dernier de ses soirs, Il a su retrouver la Méditerranée, Ce vieux bassin où jouent des enfants aux yeux noirs.
Venu d’orient avec son ascendance grecque, L’héritage enchanté d’un grand-père migrant, Sa soif de découvrir, sa gueule de métèque, En faisant des chansons, il est devenu grand.
Il a choisi Paris comme son port d’attache Mais pour mieux s’élancer vers d’autres horizons Dans l’espoir toujours neuf de voir ce qui se cache Derrière l’aventure et ses déclinaisons.
De l’avril portugais au Brésil qui foisonne, De la sagesse indienne aux rythmes africains Jusqu’aux Etats-Unis d’une mamzell’ Gibson, Il a su cultiver de multiples terrains.
Amoureux du soleil, musicien sans amarre, Apôtre du plaisir et de la liberté, Sympathique lézard qui joue de la guitare, Poète itinérant célébrant la beauté,
Il a mis son talent et sa sollicitude Au service de tous ceux qui ont le cœur lourd, De ceux qui sont en prise avec leur solitude, Leur vieille nostalgie ou leur chagrin d’amour.
Son message est vivant et encore s’adresse Aux progressistes qui peuvent imaginer, Dans ce monde oppressif, le droit à la paresse Et la révolution permanente à mener.