Je maudirai toujours l’éclatante fenêtre D’où Amour, de son arc, autrefois m’a jeté Mille traits dont aucun, la vie ne m’a ôté Et qu’il faudrait mourir au plus fort du bien-être.
Au lieu de quoi je dois depuis lors me soumettre A la prison terrestre et les maux, affronter, Et en les endurant, ne pouvant qu’escompter Que mon âme pourra, de mon corps se démettre.
Forte de l’expérience, elle devrait savoir, Cette âme, cependant, qu’on ne peut jamais voir Le temps faire une pause ou aller en arrière.
Aussi l’admonesté-je avec ferme vigueur : Va-t-en, pauvre de toi, car personne ne meurt trop tôt qui a connu l’amoureuse lumière.