Le temps fugitif, rapidement passe Comme sur la mer, filant, le bateau Ou comme dans l’air la flèche ou l’oiseau Que l’on ne voit pas imprimer de trace.
Dans mes errements, làs, je me prélasse, De défauts couvert, plus noir qu’un corbeau Même si souvent je pleure à grande eau Pour me purifier devant la menace
De mon dernier jour. Quand donc viendra-t-il ? Je l’espère tard mais peut-être est-il Déjà parvenu au seuil de ma porte.
Que ma volonté se révèle forte, Mon âme lavée, attendri mon coeur, Telle est ma prière, aide-moi seigneur !