La rose qu’on admire a pourtant des épines, Le plus limpide lac, de vase, est maculé, Par les nues, bien souvent, le soleil est voilé, Dans le bourgeon nouveau, le ver fait ses rapines.
De même, ta beauté et tes grâces félines Ne peuvent, tes méfaits, longtemps dissimuler Et moi, pauvre jouet de toi, ensorcelé, Crois devoir te trouver des excuses mesquines.
A tes écarts, toujours, je donne une raison Et pour minimiser ta vile trahison, Je suis autant que toi l’objet de la justice ;
Amour et haine en moi se livrent un combat, De mon contrevenant, je me fais l’avocat Et de qui m’a volé, le fidèle complice.