Vos
poèmes

Ma vie d'anachorète
S'est trouvée dérangée
Quand place s'y est faite
Pour un corps étranger.

La chose a du parler,
Une bouille gentille,
Des formes enroulées
Et s'appelle une fille.

J'ai vu à son regard
Souriant et penché
Qu'en douce quelque part
Mon charme l'a touché.

Lors, foin d'une existence
De type monacal,
J'ai fait à ses avances
Un accueil amical.

Ma tendresse éprouvée,
Voici qu'elle m'invite
En son boudoir privé
Pour lui rendre visite.

Et tandis que je toque
A sa porte polie,
Mon coeur bat la breloque
Comme pris en délit.

La petite embrasure
De son intimité
Me semble un bon augure
A nos urbanités.

Mais sans timidité
Elle m'ouvre son huis
Par lequel, remonté,
Alors, je m'introduis.

Et je me sens bien vite
-Gentiment à l'étroit-
Dans sa petite suite
Un peu comme chez moi.

Ce lien particulier
Qui doit véhiculer
Un frisson singulier
Entre nous est scellé.

La nouveauté m'incite
A prendre maintenant
L'option d'autres visites
En ce lieu si prenant.