Tous les matins nouveaux que le destin me prête, Sonnantes de clarté sur le clocher vermeil, Deux notes modulées me tirent du sommeil Pour m’offrir à entrer dans le jour qui s’apprête.
Ce petit concerto qui égaye ma tête M’enjoint fidèlement de suivre le conseil Que donne en son berceau le rougeoyant soleil Décidé, du zénith, à faire la conquête.
C’est l’heure d’entamer avec fiers appétits, En chemineaux curieux et fringants apprentis, Toutes les ambitions à nos faims accessibles ;
C’est le temps d’exploiter comme des défricheurs Ce que la providence a placé en nos cœurs De vaillances, d’espoirs, d’envies et de possibles.