Dans le mitan du jour et l’azur frémissant, Lorsque du campanile en pleine gloire éclate, Sur le bronze vibrant le signal qui mandate Le clan des travailleurs de son timbre puissant,
Tout ce compagnonnage a le besoin pressant De se mettre au plus tôt derrière la cravate Autour de la tablée une chère adéquate A le rasséréner et lui fouetter le sang.
Il est juste pourtant que la lippée ragoûte Les seuls ouvriers qui n’ont pas musé en route Et ont dorénavant leur gâchée à merci ;
Ceux qui de la journée ont abattu sans peine Une grande moitié et n’auront pas ainsi A courir jusqu’au soir comme un lièvre à la traîne.