Ni les vieux mausolées, ni les marbres sculptés Ne vivront si longtemps que ces vers mémorables ; En eux tous tes talents resteront plus durables Que les palais de pierre à l’usure frottés.
Les guerres, livrées par les hommes entêtés, Que l’on voit mettre à mal les œuvres admirables Des maîtres bâtisseurs seront inaltérables Contre ce mémorial vantant tes qualités.
Il saura surmonter les fatales vendanges De la mort, de l’oubli, pour dire tes louanges A la postérité et briller à ses yeux.
Le monde pourra bien décliner ; jusqu’à l’heure Du jugement dernier, il sera ta demeure Et charmera le cœur de tous les amoureux.