Si tu crois notre amour n'être qu'un tas de cendre Et perdue à jamais la chaleur de son feu, Sache qu'il faut parfois l'appeler de son vœu Pour voir un vieux foyer soudainement reprendre.
Ce n'est pas très sorcier mais il faut condescendre A se pencher sur lui et à souffler un peu Sur les braises enfouies qui dorment au milieu Et dont le rougeoiement peut vite se répandre.
Fournissons-lui alors quelques brins d'attention Et un petit fagot de tendresse en caution, Une belle flambée derechef s'ensuivra;
Là-dessus si par chance, un vent de fantaisie Nous apporte son aide avec sa poésie, C'est un vrai brasero qui nous emportera.