Vos
poèmes

Parfois, Robert et Georges
Hantent mes rêveries
Où leur présence forge
Une douce féerie.

Leur numéro de charme
Aux mille facéties
Met souvent en alarme
Les rêveurs endurcis.

Ils sont inséparables
Et quand l’un apparaît,
Il est indubitable
Que son frère est tout près.

J’aime Robert et Georges
Quand, de gaieté, noyés,
On les voit rire à gorge
Largement déployée.

Ils sont plaisants à voir,
De leur bonnet, coiffés,
Qu’ils enlèvent le soir
Pour des chanceux fieffés.

Ce sont deux rondouillards
Mais souples et gracieux
Qui captent avec art
Un public dévotieux.

Leur silhouette regorge
De styles variés ;
Avec Robert et Georges,
L’ennui est oublié.