Sous la fraîcheur du voile d'un géant statique Loin des tours cyniques qui embrasent les nuages Je nage dans un sommeil aux vagues lunatiques Libéré comme la bête qui s'évade de sa cage
Le rêve est un vent souple lointain et puissant Qui balaye la terre relâchant ses secrets Ces derniers s'enfuirent comme les pieux innocents Du cachot ténébreux aux déprimants reflets
Mais cette folle cavale est de courte durée Quand elle frôle le pas des milices réveillées Qui vous ramène de force jusqu'au donjon hanté Où les fantômes ignorent qu'ils vivent enterrés