Homme de l'an deux mil perdu dans la tempête, De ce siècle où l'argent brille de tant de feux, Qu'il blesse le poète et offense les Dieux, Te faisant son esclave enchaîné à sa quête.
Il te fait consommer, t'enfonce dans la dette, Obscurcit ta raison en te bouchant les yeux, Donnant l'illusion de vivre dans les cieux, Quand on est qu'un jouet qui marche sur la tête.
Regarde-le ce monde où règne encore la faim ! Vas-tu te ressaisir ? Tenir enfin en main Les guides des mustangs de ce char qui dévie?
Construis donc sur la terre un immense bonheur, Gardant pour seuls maîtres qui conduisent ta vie Karl Marx toujours en tête et le Christ en ton cœur.