À plus de soixante ans je revois mon enfance, Ils étaient, eux aussi, deux fieffés saligauds, Attaquant, occupant, des pays sans défense, L'un s'appelait Adolphe et l'autre Benito.
Comme vous ils avaient d'un immonde mensonge, Enrôlées leurs nations en brandissant la peur De tout un arsenal qui n'existait qu'en songe, Pour amener leur peuple à forfaire à l'honneur.
Qu'on ne s'y trompe pas, je n'aime pas Saddam ! Mais qui vous a donnez à vous Américains Au risque d'embraser l'ensemble de l'Islam Le pouvoir de dicter aux peuples leurs destins.
Quoi ! Que me dites-vous? Non, je n'ai rien oublié ! Que vous croyez-vous donc? Nés d'essence divine ? Quarante vous a vu en valeureux guerriers Le père a libéré, mais le fils assassine.
Depuis ce très grand jour vous n'avez point cessé De vouloir imposer vos vues à tout le monde; Vous voilà aujourd'hui, ahuris, médusés Que vers votre pays il souffle un vent de fronde.
Vos dirigeants, amis, sont bouffis d'arrogance Qu'il vous faut sans tarder maîtriser leurs erreurs, Pour éviter qu'un jour le monde recommence A souffrir sous le feu d'une troisième horreur.
Assez de génocide abolissons la guerre, Indiens, juifs, arabes, blancs, jaunes ou noirs, Notre sang est le même et contre la misère, Unissons nos efforts pour que vive "l'Espoir".