Dessous les cheveux noirs une tête penchée, Un doux regard qui dit : « me voilà me veux tu ? » Ô ! Sublime beauté d’un buste dévêtu, Femme, ta soif d’amour n’est jamais épanchée.
Venue pour conquérir mon âme amourachée, T’abandonnes à ma vue deux jolis seins pointus, Qui oubliant pudeur et toutes les vertus, Se sont mis à frémir contre ma joue couchée.
Vers ces jumeaux offerts j’ai avancé ma main, Mes doigts étaient tremblants comme ceux d’un gamin ; Mes lèvres sont venues baiser ton aréole.
J’ai senti le plaisir faire vibrer ton corps, Éperdu j’ai voulu t’aimer, oui mais alors, Mes yeux se sont ouverts et mon rêve s’envole.