Mon Dieu ! Où est la poésie Dans ces vers qui n’ont pas de fin, Dépourvus de la symphonie Que chante le beau mot latin. À écouter ces vers sans rime Ni raison, l’oreille se lasse, Et le sens se perd dans l’abyme Lorsque l’accent n’est pas en place.
Pour un qui s’appelait Prévert Qui un jour fit chanter la prose, Combien de ces textes pervers Ne ressemblant pas à grand-chose. Je veux bien laisser de côté Le hiatus ou bien la diérèse, Si l’on n’entend le « I » chanter Laissons passer cette foutaise,
Mais ! Que toujours son harmonieux Au bout du vers charme l’oreille, Toi qui a ce don merveilleux De ta plume sors des merveilles. Les pluriels entre eux c’est ringard Mais pour atteindre le sublime, L’entourant des plus grands égards, Sois à genoux devant la rime.