Sept étoiles de plus scintillent dans le ciel, Qui n'aurait jamais dû rejoindrent le soleil, J'ai l'âme toute en peine et les yeux pleins de larmes, Mon cœur plein de chagrin vous lance un cri d'alarme, Pourquoi ?
Ils étaient des enfants, des maris et des pères, Leurs compagnes étaient, l'idée me désespère, Des sœurs ou des mamans que pleurent des enfants, Alors il monte en moi comme un vent étouffant, Pourquoi ?
C'est un vent qui ressemble au souffle de colère, Que ne peut contenir celui qui sans comprendre, Voit des vies sacrifiées à des fins visionnaires, Dont l'Humain n'à que faire et ne doit rien attendre, Pourquoi ?
Finiront-ils un jour ces immondes voyages, Vers tant d'imaginaires Edens inconnus, Qu'on veut aller chercher au-delà des nuages, Quand meurent des enfants affamés et tout nus. Pourquoi ?
Et ne me parlez pas d'avancées, de progrès; Faite-nous donc pousser des blés dans les déserts, Au lieu de gaspiller de l'argent sans regrets, A chercher l'irréel au sein de l'univers. Pourquoi ?
Pourquoi ? Dites, pourquoi ? Des morts après des morts, Quand pour l'humanité on a si peu d'apport, Que d'avoir le désir de faire sa fortune, En poussant des gogos à décrocher la lune. POUR RIEN !
