Ils ont traversé tant de choses, Connu des jours noirs ou bien roses, Ils ont chanté, ils ont aimé, En leur temps le monde animé ; Ils nous ont tous transmis la vie, Satisfait à nos fantaisies Certains se sont presque damnés, Pour nos avenirs assurer.
Travaillant parfois nuit et jour Ils n’ont pas marchandé l’amour, Pour leurs petites têtes blondes Ils voulaient transformer le monde ; Ils ont souvent connu la peur, Un jour malheur, un jour bonheur, Et sacrifiée leur existence, Pour assurer notre pitance.
Sûr, qu’a l’heure du cimetière, Épouvantable est la misère, De se voir mourir comme un chien, Abandonné par tous les siens. France, qu’as-tu fait de tes vieux, Où est le temps béni des Dieux Où l’aïeul mourait entouré, Par tous ceux qu’il avait aimés.