Avec tes grands yeux ronds qui découvrent la vie, Ce front de chérubin, ce petit nez mutin, Cette bouche vermeille et ce rire argentin, D'être encore un gamin tu me donnes l'envie.
A déborder d'amour tout en toi nous convie, Même si quelquefois tu deviens diablotin, Quand tu tournes vers moi ton regard enfantin, Tu fais chanter mon cœur et mon âme ravie.
Oui, toi le garçonnet, toi l'enfant trisomique, Ton gazouillis joyeux vaut toute la musique Des doux chants du pinson et du merle enchanteur.
Tu me souris toujours, malgré ton infortune, Avec au fond des yeux ce petit air flatteur, Toi mon doux Michael, mon tendre Bébé Lune.