Il était à genoux au pied de cet autel, Le visage défait les cheveux en bataille, Et moi qui vais ma vie de rimaille en rimaille, J’ai entendu son cœur implorer l’éternel.
« Seigneur dis moi en quoi ce serait criminel, D’entre Vénus et moi abattre la muraille, Pour apaiser enfin le mal qui me tiraille Et donner à nos corps les joies du temporel.
En quoi serait trahi le cours de ton service ? Qui donc m’empêcherait de célébrer l’office ? Et l’amour de ton fils chanter et enseigner.
Pourquoi m’interdis-tu de pouvoir prendre femme ? Á rester solitaire faut-il me résigner, Ou contenter mon corps en condamnant mon âme? »