Une fois cessée l’averse soudaine De l’orage qui s’éloigne Douche fraîche inattendue Dans la touffeur du soir
Le soleil de nouveau attisé Enflamma le sous-bois Réchauffant les ramures du vieux chêne Qui m’avait abrité
Je sentis alors la brise tiède Frémir dans ses feuilles rassasiées Et m’arroser timidement de gouttes pétillantes Comme autant de souvenirs humides Qui me seraient revenus.