Au fond de mon esprit j’accroche ton regard Celui qui s’est enfui, À mon grand désespoir, Il y a quelques jours ou peut-être dix ans, Me laissant sans amour, Cela fait si longtemps.
Au fond de ta pupille je plonge et je me noie Dans un battement de cils Je te sens, je te vois, Dans le bleu de tes yeux, dans cette transparence, J’en appelle de mes vœux, Ton retour, ta présence.
Au fond de mes pensées tu ris et t’abandonnes Dans mes bras, enlacée, Tu m’enserres, m’emprisonnes Ta sentence capitale, à la vie, à la mort, À l’unilatérale, A terrassé nos corps.
Au fond de ma folie se cache ta présence Blottie très calmement Sous toutes mes espérances. Le soir parfois tu sors le bout de ton minois Au clair de lune alors Tu chantes un air pour moi.