Ile flottante sur des mers qui dorment Ile sur qui le vent pianote ses notes de musique Amigo, mon cher ami d’enfance Carrefour des bohémiens Ta musique balade encore dans ma bouche Après cet exil au pays des rêves confus
Tes chansons ne cessent de rebondir Dans le silence de mes voyages nocturnes Chacune de mes soirées Une sérénade philarmonique Sous la vibrance de ta poésie
Amigo, toi qui – ça fait longtemps – Etais témoin de chaque heure de mon enfance Toi qui m’avais appris mes premiers mots Toi qui m’avais vu grandir Sous l’ombre des arbres de ton sol Voila que les années passent Et que moi je reste encore le même
Amigo, cher ami, chère patrie O je sens toutes les mœurs de cette île encore encrées Dans les moindres détours de mon être Dans les moindres fibres de ma mémoire