Quand, par les temps pluvieux et moroses d'automne, La tristesse et l'ennui frappent de leur battoir, L'aversion de la rue, sous un ciel en boue jaune, M'entraîne vers ces lieux où s'endort chaque soir
Le soleil affublé d'un halo monotone. Et je fuis le troupeau des humains lourd et noir, Dont le pas fatigué sur le goudron résonne, Imbibé d'une odeur acide d'urinoir.
Mais le vent de l'hiver a grincé sous les voûtes, Son royaume est ailleurs et loin des avaloirs. Et moi, hors des cités, en marchant sur les routes,
Dans l'écho lénitifs de vagues nonchaloirs, L'esprit enveloppé par la Béatitude, Jusqu'à la nuit j'irai boire la solitude.