Ils ne voient plus l’arbre mais une ombre de l’arbre. Et la tache noire courant vers l’horizon, Ténébreux nuage poussé par Aquilon, Leur feront regretter les douceurs de septembre.
Au grand soleil de l’amour, tout est contrasté Et les grands sentiments en fuite jettent l'ombre Sur les visages d’amoureux aux mines sombres Et dans les cœurs de ces ombrageux fiancés.
Ils se sont brûlés la peau à vive lumière Et soumis leurs yeux à un astre trop fier. Ils ne peuvent maintenant que fixer le sol.
Ce grand bonheur s’était projeté sur leur vie Et leur heure n'est plus que nuances de gris Mais leurs quelques brillants souvenirs les consolent.