Le cerisier est mort, je plante un olivier. La maison du littoral est le lieu du drame. Les vagues viendront submerger mon vague à l'âme. Les souvenirs d'enfance pourront s'y noyer. Dans mon assiette, les petits pois sont bien chiches. Dans mon verre, le vin est des vignes d'Écosse. Aurais-je dû suivre la croisade des gosses Partant vers le Far East de pays frais et riches. L'eau douce s'en va et la mer salée approche. Le vent porte le sable jusqu'à l'horizon Et arrachera le sol loin de ma maison. Votre descendance vous en fait le reproche. La soif et la faim, la guerre et l'infection. Les quatre terrifiants chevaux ont henni. Il n'y a pire sourd que celui qui le nie Et pire aveugle frappé d'insolation.