Sur la terrasse du bel hôtel des grands flots Quelques jeunes filles regardaient se baigner De beaux garçons habillés de leur seul maillot : Elles sentaient le flux et reflux des marées.
Riant de cette juvénile passion, Elles remarquaient peu le silence de celle Qui, si jeune, se fait déjà une raison : Le désir amoureux ne serait pas pour elle.
Moi, ce très vieux sage à la vie si monastique Je voudrais tant lui ôter son air pathétique, Lui ordonner d’aller toute nue se baigner.
Lui dire de se trouver un mâle plus chic Qu’elle mettra en nage jusqu’à ce qu’il pique De ce feu vital qu’elle s’était refusée.