Les épis sont trop secs ou bien seront noyés. Les temps nouveaux ne sont plus aux hommes aimants Ni aux femmes fécondes portants leurs enfants. La famine frappera le peuple abaissé.
Il crie « Miséricorde ! Satan, aie pitié ! » La lame de la faux a été retournée Et moissonne les vieillards et les nouveau-nés. Les autres, sous le poids des guerres, ont plié.
Leurs beaux rêves, en cauchemars, sont transformés. Yahvé construit tous les hommes pour les briser. Quel est ce dieu qui veut ainsi nourrir la tourbe ?
Malgré leurs prières, Dieu n’est pas obligé De donner le bonheur à tous ses affidés. Les plus fatalistes vont écrire « Mektoub ! ».