L’amie, confidente de son esprit à nu. Le mari, complice du corps de ses vertus. Elle pleure le départ de son âme sœur. Il est amputé d’une moitié de son cœur.
Elle sait les ressorts de ses pensées profondes. Il connait les recoins du plaisir qui inonde. Sa meilleure amie ne pourra plus la calmer. Il erre en crise de manque comme un camé.
Elle la querelle d’être si tôt au ciel. Mais il n’entend encore dans sa tête qu’elle. Elle savait comment et pourquoi elle aimait. Mais, sans jamais rien comprendre, il l’avait aimé.
Amie ou mari, qui est plus dans le malheur ? Rien ne se mesure ainsi à cette triste heure. Son ambition était « susciter l’amour ». Salut à l’artiste, elle a réussi son tour !