Un grand chevalier arabe, fort et vaillant, Courait dans Bagdad rejoindre son bel amour Quand, en la croisant, tout son sang ne fit qu’un tour. La vieille était surprise de voir ce galant.
Se pensant bien trop jeune pour cette rencontre, Il sauta sur son cheval pour fuir la cité. Il le fit courir jusqu’à le faire crever De peur que ce très mauvais sort ne lui soit contre.
Ce voyage au bout de la route d’orient Le conduisit vers le joyau d’Ouzbékistan Mais, devant la porte, la vieille l’attendait.
Remarquant la stupeur du rapide fuyard, Elle dit « À Bagdad, j’ai eu peur d’un retard En te voyant si loin du lieu de ton décès ! »