Un vent de tempête le long des caténaires : J’y entends de nouveau la musique des drisses. Il fait chanter cette ligne de R E R Comme les mâts des bateaux aux voiles qui plissent.
Mes joies reviennent subitement vers le port, Souvenirs d’enfance qui soudain ressurgissent, Car je suis noyé sous les comptines des morts Pour me remettre encore le cœur au supplice.
Mais que le poids des défunts ne me coule point, Que les douces harmonies de leurs mots m’emplissent. Je chante tant que je ne les ai pas rejoints. Je suis leur écho avant que mes jours finissent.