Mon cœur libère la grâce de mes pensées Qui chante ma vie sous d’étranges journées Ton regard d’abord vole sur l’aube curieuse De découvrir en son sein une si belle danseuse Ta bouche au matin se mêle à la rosée Qui descend moqueuse sur mon immense nez Le soleil hésitant soulève mes paupières M’enlevant à mon rêve et à ces vertes chimères La chaleur nuancée se baigne dans l’oubli Quand libérée tu reviens pour caresser ma vie Cousine, tes sourires rythment les moments Qui font de mes cinq sens tes humbles soupirants L’idéal apparaît quand à la lumière du soir Mes rimes s’élèvent heureuses de t’émouvoir L’instant d’après ce cœur pris par elle en secret Vibre seul aux sons de biens tristes regrets Mes vieilles peurs avancent quand la nuit est proche Et je rêve d’amour pour que la nuit ne me fauche