Le bleu du ciel vibre et mes yeux sourient Les pailles en queues baignent dans l’oubli Douce et empreinte de liberté est l’odeur qui flotte Le moment des souvenirs s’imprègne de sa plus belle note.
Ici et là, le sable s’amuse au bruit des soupirs Le soleil crépite et l’irréel se fait légèrement sentir Le hamac danse entre ciel et terre farouchement Saline j’atteins ton cœur d’un pas de géant
Délicieuse et sournoise est la couleur du paradis Jaune et chaleureuse lorsque sonne sa venue Elle éblouit de sa rouge candeur et nous anéantit Quand vient la lave sucrée de nos rêves déchus
La vague rapide éveille nos sens comme le vétiver nos narines D’abord douce elle oppresse nos esprits hagards Les voies du gouffre nous appellent et jaillissent, fines Comme le sont mes pensées quand tu me reviens le soir